Vous vous regardez dans le miroir et vous ne vous reconnaissez plus.
Cette femme qui vous fixe, c’est vous. Mais ce n’est plus vous.
Vous aviez confiance en vous, avant. Vous saviez qui vous étiez, ce que vous valiez. Vous aviez vos repères, votre place dans le monde.
Et puis quelque chose s’est brisé.
Une séparation. Un deuil. Une trahison. Un changement brutal qui a tout emporté sur son passage.
Aujourd’hui, vous hésitez sur tout. Vous doutez de chacune de vos décisions. Vous vous excusez d’exister. Vous ne savez plus ce que vous voulez, ni même qui vous êtes vraiment.
Vous avez perdu confiance en vous. Pas juste un peu. Profondément.
Et le pire ? C’est que vous ne comprenez pas comment vous en êtes arrivée là. Vous qui étiez si forte, si déterminée. Comment avez-vous pu devenir cette version de vous-même que vous ne reconnaissez pas ?
Ce que vous vivez n’est pas une faiblesse. C’est la conséquence normale d’un choc émotionnel profond qui a ébranlé vos fondations.
Ce qui vous a fait perdre confiance
Vous vous demandez peut-être ce qui s’est passé. Comment vous avez pu passer de « femme qui contrôle sa vie » à « femme qui doute de tout ».
La réponse est simple : un bouleversement a fissuré votre sentiment de sécurité intérieure.
Quand votre vie bascule brutalement, ce n’est pas juste une situation qui change. C’est votre identité entière qui est remise en question.
Vous pensiez être « la femme de quelqu’un » et vous vous retrouvez célibataire à 45 ans. Vous pensiez être « une bonne mère » et votre enfant vous en veut. Vous pensiez être « compétente » et on vous a fait sentir le contraire.
Votre cerveau ne comprend plus qui vous êtes.
Et quand vous ne savez plus qui vous êtes, vous perdez confiance en votre capacité à prendre les bonnes décisions. Vous perdez confiance en votre jugement. Vous perdez confiance en votre valeur.
Ce qui rend les choses encore plus difficiles ? Les blessures émotionnelles laissées par ce choc.
Peut-être avez-vous été rejetée. Peut-être avez-vous été trahie. Peut-être avez-vous été humiliée.
Ces expériences laissent des traces profondes dans votre psyché, comme des cicatrices invisibles qui vous font mal à chaque fois que vous essayez d’avancer.
Votre manque de confiance actuel n’est pas un défaut de caractère. C’est une réaction de protection face à une douleur que votre inconscient refuse de revivre.
Et ce n’est pas de votre faute.
Les moments où vous vous sentez perdue
La perte de confiance ne se manifeste pas de façon abstraite. Elle vous rattrape dans des moments très concrets du quotidien. Des moments où vous vous sentez paralysée, honteuse, invisible.
Voici ce que vivent les femmes que j’accompagne :
Vous n'osez plus exprimer ce que vous voulez vraiment
Avant, vous saviez dire ce que vous pensiez. Vous aviez des opinions, des envies, des limites claires.
Maintenant ? Vous avez peur. Peur de déranger. Peur de décevoir. Peur qu’on vous rejette à nouveau.
Alors vous dites « oui » quand vous pensez « non ». Vous vous adaptez aux désirs des autres. Vous effacez vos propres besoins pour ne pas créer de conflit.
Ce qui se joue vraiment :
Cette épreuve vous a fait croire que c’est votre authenticité qui a causé votre perte. Que si vous aviez été « différente », plus docile, plus malléable, rien de tout cela ne serait arrivé.
Alors maintenant, vous tentez de devenir invisible. De ne plus prendre de place. De ne plus être « trop ».
Mais cette stratégie ne fait qu’aggraver votre manque de confiance. Parce qu’à force de vous taire, vous finissez par ne plus savoir qui vous êtes vraiment.
Vous ruminez chaque décision pendant des heures
Choisir un restaurant. Envoyer un message. Accepter une invitation. Prendre rendez-vous chez le coiffeur.
Des décisions qui prenaient 30 secondes avant vous paralysent maintenant pendant des heures.
Vous retournez chaque option dans votre tête. Vous imaginez tous les scénarios catastrophes. Vous demandez l’avis de trois personnes différentes avant de faire le moindre choix.
Et même après avoir décidé, vous continuez à douter. « Ai-je fait le bon choix ? Et si j’avais tort ? »
Ce qui se joue vraiment :
Votre cerveau a enregistré qu’une de vos décisions passées a mené à une catastrophe (la séparation, la perte, la trahison). Même si rationnellement vous savez que ce n’était pas entièrement de votre faute, votre inconscient a conclu : « Je ne peux plus faire confiance à mon jugement. »
Résultat ? Chaque petite décision devient une menace potentielle. Parce que si vous vous êtes « trompée » une fois, vous pouvez vous tromper à nouveau. Sur tout.
Vous évitez les situations sociales par peur du regard des autres
Les dîners entre amis. Les événements professionnels. Les soirées familiales.
Avant, vous y alliez naturellement. Maintenant, vous cherchez toutes les excuses pour vous désister.
Pourquoi ? Parce que vous avez peur.
Peur qu’on vous pose des questions sur votre vie. Peur qu’on vous juge. Peur qu’on voie à quel point vous êtes « diminuée » par rapport à avant.
Vous imaginez les regards, les silences gênés, les questions indiscrètes. Alors vous préférez rester chez vous, seule, plutôt que d’affronter ce malaise.
Ce qui se joue vraiment :
Vous projetez sur les autres le jugement sévère que vous portez sur vous-même.
Vous pensez qu’ils vous voient comme une « ratée », une « abandonnée », une « victime ».
En réalité, la plupart des gens ne vous jugent pas. Mais vous êtes tellement dure envers vous-même que vous êtes convaincue que tout le monde pense comme vous.
Cet évitement social renforce votre isolement. Et plus vous vous isolez, plus votre confiance s’effondre. Parce que vous n’avez plus de retours positifs, plus de validation, plus de connexion humaine pour vous rappeler que vous avez de la valeur.
Vous acceptez des situations qui ne vous conviennent pas
Une relation amoureuse médiocre. Un travail qui vous épuise. Des amitiés toxiques. Des comportements irrespectueux.
Vous savez que ce n’est pas bon pour vous. Mais vous restez. Vous acceptez. Vous vous adaptez.
Pourquoi ? Parce que vous pensez ne pas mériter mieux.
Vous vous dites : « Au moins, j’ai ça. » Vous avez peur qu’en posant vos limites, vous perdiez tout. Alors vous préférez accepter des miettes plutôt que de risquer de vous retrouver seule.
Ce qui se joue vraiment :
Ce que vous avez vécu a détruit votre sentiment de valeur personnelle. Vous vous êtes construite une histoire dans laquelle vous êtes « celle qui a été quittée », « celle qui n’était pas assez bien », « celle qu’on abandonne ».
Cette histoire toxique vous pousse à accepter n’importe quoi, parce que vous êtes convaincue que c’est tout ce que vous méritez. Vous avez intégré l’idée que vous n’êtes plus « désirable », plus « intéressante », plus « digne d’amour ».
Et tant que cette croyance restera ancrée en vous, vous continuerez à accepter l’inacceptable.
Vous comparez votre vie à celle des autres en permanence
Sur les réseaux sociaux. Dans la rue. Au travail. Partout où vous allez, vous comparez.
« Elle, elle a réussi sa vie. Elle a un mari, des enfants, une carrière. Et moi, qu’est-ce que j’ai ? »
Vous regardez les couples heureux et vous vous sentez diminuée. Vous regardez les femmes épanouies et vous vous sentez ratée. Vous regardez les vies « parfaites » sur Instagram et vous vous sentez invisible.
Chaque comparaison enfonce un peu plus le clou : « Les autres y arrivent. Pas moi. »
Ce qui se joue vraiment :
La comparaison est le refuge de l’esprit qui cherche à comprendre pourquoi il souffre. Votre cerveau se dit : « Si je compare ma vie à celle des autres, je vais peut-être comprendre ce qui ne va pas chez moi. »
Mais la comparaison est un piège. Parce que vous ne comparez jamais votre réalité à la réalité des autres. Vous comparez votre pire version de vous-même à la meilleure version des autres.
Cette habitude érode votre confiance jour après jour. Parce qu’elle vous enferme dans une histoire où vous serez toujours perdante.
Vous avez perdu le contact avec vos désirs et vos envies
On vous demande ce que vous voulez faire ce week-end. Vous ne savez pas.
On vous demande ce qui vous ferait plaisir. Vous ne savez pas.
On vous demande ce que vous aimez. Vous ne savez pas.
Vous avez passé tellement de temps à vous adapter, à survivre, à gérer la douleur, que vous avez oublié qui vous êtes. Vous ne savez plus ce qui vous fait vibrer, ce qui vous inspire, ce qui vous met en joie.
Vous fonctionnez en pilote automatique. Vous faites ce qu’il faut faire. Mais vous ne vivez plus vraiment.
Ce qui se joue vraiment :
Quand vous traversez un choc majeur, toute votre énergie se concentre sur la survie émotionnelle.
Votre cerveau entre en mode « gestion de crise » et met de côté tout ce qui n’est pas essentiel : vos passions, vos rêves, vos désirs.
Le problème ? Une fois la crise passée, vous restez coincée dans ce mode. Vous continuez à fonctionner en « économie d’énergie », sans plus accéder à cette partie de vous qui sait ce qu’elle veut.
Sans contact avec vos désirs, vous ne pouvez pas vous reconstruire. Parce que vous ne savez pas vers quoi vous reconstruire.
Vous vous sentez coupable d'exister
Vous vous excusez pour tout. Pour déranger. Pour demander. Pour exister.
« Désolée de te déranger… » « Pardon, je peux te poser une question ? » « Excuse-moi d’insister… »
Même quand ce n’est pas de votre faute. Même quand vous n’avez rien fait de mal. Vous portez cette culpabilité permanente, comme si votre simple présence était un fardeau pour les autres.
Ce qui se joue vraiment :
Depuis ce bouleversement, vous avez intégré l’idée que vous êtes de trop. Que votre existence même pose problème. Que si vous aviez été « différente », rien de tout cela ne serait arrivé.
Cette culpabilité toxique vous empêche de prendre votre place. De demander ce dont vous avez besoin. De poser vos limites.
Vous vivez en vous faisant toute petite, en espérant qu’on ne vous reproche rien. Mais plus vous vous excusez d’exister, moins vous avez confiance en votre légitimité à être là.
Pourquoi "faire des efforts" ne suffit pas
Vous avez peut-être déjà essayé de reprendre confiance en vous.
Vous avez lu des articles. Vous avez testé des techniques. Vous vous êtes dit « Allez, je vais y arriver, il suffit de faire des efforts. »
Vous avez essayé de penser positif. De vous répéter des affirmations devant le miroir. De faire de la méditation. De vous forcer à sortir de votre zone de confort.
Et parfois, ça marche… pendant 48 heures.
Puis vous retombez. Et vous vous sentez encore plus nulle qu’avant.
Vous vous demandez ce qui cloche chez vous. Pourquoi vous n’y arrivez pas alors que « ça devrait être simple ».
La vérité ? Rien ne cloche chez vous.
Le problème, c’est que la confiance en soi ne se travaille pas au niveau de la volonté.
Vous pouvez vous répéter « J’ai confiance en moi » mille fois par jour, si votre inconscient porte encore les blessures non guéries de cette fracture, rien ne changera.
Le vrai problème est enfoui dans vos racines émotionnelles
Votre manque de confiance actuel n’est pas un problème de « mental ». C’est un problème émotionnel.
Quelque part en vous, il y a une blessure non cicatrisée. Une douleur qui vous fait croire que vous n’êtes pas assez. Que vous ne valez rien. Que vous ne méritez pas d’être heureuse.
Cette blessure s’est créée lors de cette épreuve. Et depuis, elle colore toute votre perception de vous-même.
C’est elle qui vous fait douter. C’est elle qui vous paralyse. C’est elle qui vous empêche d’avancer.
Tant que cette blessure est là, vous pourrez faire tous les efforts du monde, vous resterez prisonnière de cette version de vous-même qui a peur et qui doute.
Les croyances qui sabotent votre reconstruction
Ce choc a installé en vous des croyances limitantes puissantes :
« Je ne suis pas intéressante. »
« Je vais encore me faire avoir. »
« Les autres valent mieux que moi. »
« Je ne mérite pas d’être heureuse. »
Ces croyances fonctionnent comme des programmes inconscients. Elles dictent vos réactions, vos choix, vos comportements, sans même que vous en ayez conscience.
Et c’est précisément parce qu’elles sont inconscientes que la volonté ne suffit pas. Vous ne pouvez pas « décider » de ne plus y croire. Parce qu’elles ne sont pas logiques. Elles sont émotionnelles.
Pour retrouver vraiment confiance en vous, il faut aller désactiver ces programmes à la source. Là où ils se sont créés. Dans votre inconscient.
Comment retrouver confiance en vous (vraiment)
Retrouver confiance en soi après une telle bascule, ce n’est pas une question de motivation ou de volonté.
C’est un processus de guérison profond qui demande du temps, de la douceur envers vous-même, et un travail sur les racines émotionnelles de votre blessure.
Première étape : reconnaître ce qui s'est vraiment passé
Avant de pouvoir avancer, vous devez d’abord nommer ce qui vous est arrivé.
Pas minimiser. Pas relativiser. Pas vous dire « D’autres ont vécu pire. »
Non. Reconnaître que vous avez vécu un traumatisme. Que vous avez été blessée. Que cette blessure est réelle et légitime.
Cette reconnaissance est essentielle. Parce que tant que vous niez la gravité de ce que vous avez vécu, vous ne pouvez pas guérir.
Vous avez le droit d’avoir mal. Vous avez le droit de ne pas aller bien. Vous avez le droit de prendre le temps dont vous avez besoin pour vous reconstruire.
Traitez la cause avec l'hypnose humaniste
Vous l’avez compris : votre manque de confiance n’est pas un défaut de volonté. C’est une blessure émotionnelle qui demande à être soignée.
L’hypnose humaniste vous permet d’aller directement à la source de cette souffrance.
Parce que vous restez pleinement consciente et active, c’est vous qui allez revisiter les événements qui ont fissuré votre confiance, identifier les croyances qui vous sabotent, et libérer les émotions bloquées.
Concrètement, vous pourrez :
- Comprendre d’où vient ce doute permanent
- Transformer les schémas qui vous font accepter l’inacceptable
- Vous reconnecter à cette partie de vous qui sait ce qu’elle vaut
- Vous reconstruire de l’intérieur, solidement
Ce travail se fait progressivement, en plusieurs séances, parce que chaque femme est unique et que chaque histoire a ses propres racines.
Ce n’est pas magique. Ce n’est pas instantané. Mais c’est profond et durable.
Les femmes que j’accompagne me confient souvent : « Je me retrouve enfin, plus ancrée, plus solide et tellement plus légère ! »
Vous pouvez vous reconstruire
Aujourd’hui, vous ne vous reconnaissez plus. Vous avez l’impression d’être l’ombre de celle que vous étiez.
Mais cette femme que vous avez été ? Elle est toujours là. Enfouie sous la douleur, sous les peurs, sous les doutes. Mais elle est là.
Retrouver confiance en vous, ce n’est pas devenir quelqu’un d’autre. C’est retrouver celle que vous n’auriez jamais dû cesser d’être.
Et c’est possible. Vraiment.
« Et vint le jour où le risque de rester serré dans un bourgeon devint plus douloureux que le risque de choisir de fleurir. « — Anaïs Nin
Si vous ne vous reconnaissez plus et que vous sentez qu’il est temps de retrouver cette confiance qui vous manque, j’aurais plaisir à vous accompagner sur ce chemin.



