Vous essayez de tenir le coup. De garder le contrôle. De ne pas vous effondrer.
Alors vous refoulez. Vous serrez les dents. Vous dites « Je vais bien » quand on vous demande comment vous allez.
Mais à l’intérieur, c’est le chaos. La colère qui monte. La tristesse qui vous submerge. La peur qui vous paralyse. La culpabilité qui vous ronge.
Vous ne savez pas quoi faire de toutes ces émotions.
Peut-être que vous explosez parfois. Que vous criez sur vos enfants, sur votre partenaire. Que vous pleurez en cachette. Que vous vous réveillez la nuit, angoissée, sans savoir pourquoi.
Ou peut-être que vous ne ressentez plus rien. Vous êtes engourdie. Vidée. Déconnectée de vous-même.
On vous a appris à « gérer » vos émotions. Mais personne ne vous a appris à les écouter.
Parce que vos émotions ne sont pas un problème à régler. Ce sont des messages. Des signaux que votre corps vous envoie pour vous dire que quelque chose a besoin d’attention.
Et tant que vous les ignorez, elles continueront de vous épuiser. De vous submerger. De vous contrôler.
Il est temps d’arrêter de lutter contre vos émotions. Et de commencer à les comprendre.
Pourquoi vous ne savez pas gérer vos émotions
Quand vous étiez enfant, vous viviez vos émotions spontanément. Vous pleuriez quand vous aviez mal. Vous riiez quand vous étiez heureuse. Vous vous mettiez en colère quand quelque chose n’allait pas.
C’était naturel. Authentique. Sain.
Et puis on vous a appris à vous contrôler.
« Arrête de pleurer. » « Ne te mets pas en colère. » « Calme-toi. » « Ce n’est pas si grave. »
On vous a appris que certaines émotions étaient acceptables, et d’autres non. Que la joie et la gratitude étaient bien. Mais que la colère, la tristesse, la peur étaient des faiblesses.
On vous a appris à refouler.
Et maintenant, des années plus tard, vous ne savez plus quoi faire de toutes ces émotions que vous avez enterrées.
Vous avez peur de ce que vous allez ressentir
Peut-être que vous avez peur que si vous commencez à pleurer, vous ne pourrez plus vous arrêter.
Peut-être que vous avez peur que si vous laissez sortir votre colère, vous allez tout casser. Tout détruire. Blesser les gens que vous aimez.
Peut-être que vous avez peur que si vous vous autorisez à ressentir vraiment, vous allez vous effondrer. Et que vous ne pourrez plus vous relever.
Alors vous retenez. Vous contrôlez. Vous gardez tout à l’intérieur.
Mais les émotions refoulées ne disparaissent pas. Elles s’accumulent. Comme une cocotte-minute sous pression.
Et un jour, elles explosent. Souvent de manière disproportionnée. Pour des choses qui n’ont rien à voir.
Les émotions que vous ne savez pas gérer
Peut-être que vous vous reconnaissez dans l’une de ces situations.
La colère que vous refoulez (et qui vous détruit de l'intérieur)
Vous n’avez pas le droit d’être en colère. C’est ce qu’on vous a appris.
Une « bonne femme » ne se met pas en colère. Elle reste calme. Patiente. Compréhensive.
Alors quand quelque chose vous énerve, vous ravalez votre colère. Vous souriez. Vous dites « Ce n’est pas grave. »
Mais à l’intérieur, vous bouillonnez.
Peut-être que c’est votre partenaire qui ne fait jamais sa part des tâches ménagères. Vous lui demandez gentiment. Encore. Encore. Vous ne dites rien quand il oublie. Vous faites à sa place.
Peut-être que c’est votre patron qui ne reconnaît jamais votre travail. Qui vous donne toujours plus de responsabilités sans jamais vous augmenter. Vous serrez les dents.
Peut-être que c’est votre mère qui vous fait toujours des remarques blessantes. Qui critique vos choix, votre vie, votre façon d’élever vos enfants. Vous encaissez.
Vous refoulez. Vous refoulez. Vous refoulez.
Et un jour, vous explosez. Souvent sur quelqu’un qui ne le mérite pas. Sur vos enfants qui ont fait tomber un verre. Sur votre collègue qui vous a posé une question innocente.
Ou pire : vous implosez. La colère se retourne contre vous-même. Vous vous en voulez. Vous vous critiquez. Vous vous détestez.
Ce que cette colère refoulée vous coûte :
Vous êtes épuisée. Tendue. Irritable. Vous avez des maux de tête, des douleurs au ventre, des tensions dans la mâchoire, dans les épaules.
Vous accumulez du ressentiment. Envers ceux qui vous entourent. Envers vous-même pour ne pas savoir dire non.
Et au fond, vous vous sentez coupable. Parce qu’une « bonne personne » ne devrait pas ressentir autant de colère.
La tristesse que vous enfouissez (parce que "la vie continue")
Vous avez repris le travail. Vous avez continué à sourire. Vous avez fait comme si tout allait bien.
Mais la tristesse est toujours là. Enfouie. Ignorée. Jamais pleurée vraiment.
Peut-être que vous pleurez parfois, la nuit, dans votre lit. Mais vous vous arrêtez vite. Parce qu’il faut dormir. Parce que demain, il y a du travail, des enfants, des responsabilités.
Peut-être que vous vous occupez constamment. Pour ne pas sentir ce vide. Cette douleur sourde qui est toujours là, sous la surface.
Vous n’avez pas le temps de pleurer. Vous n’avez pas le droit de vous effondrer.
Ce que cette tristesse enfouie vous coûte :
Vous êtes engourdie. Vous ne ressentez plus vraiment rien. Ni la joie. Ni la tristesse. Juste un vide.
Vous fonctionnez en mode automatique. Vous faites ce qu’il faut faire. Mais vous n’êtes plus vraiment vivante.
Vous avez peut-être développé des comportements pour ne pas sentir : manger vos émotions, vous perdre dans le travail, scroller sur les réseaux sociaux pendant des heures.
Et cette tristesse non pleurée finit par se transformer en dépression. En épuisement. En perte de sens.
La peur qui vous paralyse (et vous empêche de vivre)
Vous avez peur. Tout le temps. De tout.
Peur de l’échec. Peur du rejet. Peur de ne pas être à la hauteur. Peur de perdre ceux que vous aimez. Peur de ne pas avoir assez d’argent. Peur de vieillir. Peur de mourir.
Cette peur vous empêche de vivre pleinement.
Vous ne postulez pas à ce poste. Vous ne quittez pas cette relation toxique. Vous ne tentez pas ce projet qui vous fait vibrer.
Parce que « et si ça ne marche pas ? ». Parce que « je ne suis pas prête ». Parce que « c’est trop risqué ».
Vous vous dites que vous êtes juste prudente. Raisonnable. Réaliste.
Mais en réalité, vous êtes prisonnière de votre peur.
Peut-être que cette peur vient d’un traumatisme. Quelque chose de douloureux que vous avez vécu et qui vous a appris que le monde n’est pas sûr.
Peut-être qu’elle vient de votre enfance. D’un parent anxieux qui vous a transmis cette vision du monde comme un lieu dangereux.
Peut-être qu’elle vient de votre propre perfectionnisme. Cette peur de ne pas être parfaite. De décevoir. D’échouer.
Ce que cette peur vous coûte :
Vous vivez en mode survie. Toujours sur vos gardes. Toujours en train d’anticiper le pire.
Vous passez à côté de votre vie. De vos rêves. De vos envies. Par peur.
Vous êtes épuisée par cette vigilance constante. Cette anxiété qui ne vous lâche jamais.
Et au fond, vous avez peur d’avoir peur. Vous vous en voulez de ne pas être plus courageuse.
La culpabilité qui vous ronge (quoi que vous fassiez)
Vous vous sentez coupable. Tout le temps. Pour tout.
Coupable de travailler trop (vous n’êtes pas assez présente pour vos enfants).
Coupable de ne pas travailler assez (vous ne contribuez pas assez financièrement).
Coupable de prendre du temps pour vous (vous êtes égoïste).
Coupable de ne jamais prendre de temps pour vous (vous vous négligez).
Quoi que vous fassiez, ce n’est jamais assez. Ou c’est trop.
Cette culpabilité vient souvent de messages que vous avez intégrés enfant :
« Pense aux autres avant toi. » « Une bonne mère se sacrifie. » « Il faut toujours en faire plus. »
Et maintenant, vous portez cette culpabilité comme un fardeau. Elle dicte vos choix. Elle vous empêche de vous autoriser à être heureuse.
Ce que cette culpabilité vous coûte :
Vous ne vous autorisez jamais à profiter pleinement de votre vie. Parce qu’il y a toujours quelque chose dont vous devriez vous sentir coupable.
Vous vous épuisez à essayer d’être parfaite. À répondre aux attentes de tout le monde. Sauf des vôtres.
Et cette culpabilité finit par se transformer en ressentiment. Envers ceux pour qui vous vous sacrifiez. Envers vous-même.
La honte qui vous isole (et vous fait croire que vous êtes anormale)
La honte, c’est différent de la culpabilité.
La culpabilité vous dit : « J’ai fait quelque chose de mal. »
La honte vous dit : « Je suis quelque chose de mal. »
Peut-être que vous avez honte de votre corps. De votre poids. De vos rides. De vos imperfections.
Peut-être que vous avez honte de votre parcours. De ne pas avoir fait les bonnes études. De ne pas avoir « réussi » comme vous l’auriez dû.
Peut-être que vous avez honte de vos émotions. De cette colère, cette tristesse, cette peur que vous ressentez et que vous ne devriez pas ressentir.
Cette honte vous fait croire que vous êtes fondamentalement défectueuse.
Et cette croyance vous isole. Parce que si vous êtes défectueuse, vous ne pouvez pas vous montrer telle que vous êtes. Les autres vous rejetteraient.
Alors vous cachez. Vous portez un masque. Vous jouez un rôle.
Ce que cette honte vous coûte :
Vous ne pouvez pas être vous-même. Vous vivez dans la peur d’être découverte. Que les autres voient qui vous êtes vraiment.
Vous vous isolez. Vous gardez les gens à distance. Parce que l’intimité est trop risquée.
Et cette honte renforce toutes les autres émotions difficiles. Vous avez honte d’avoir peur. Honte d’être triste. Honte d’être en colère.
Ce qui se passe quand vous refoulez vos émotions
Vous pensez peut-être que refouler vos émotions est une bonne stratégie. Que ça vous permet de « fonctionner ». De « tenir le coup ».
Mais les émotions refoulées ne disparaissent pas.
Elles restent bloquées dans votre corps. Dans votre inconscient. Et elles vous épuisent.
Votre corps parle
Peut-être que vous avez des maux de tête récurrents. Des douleurs au ventre. Des tensions dans le dos, dans les épaules, dans la mâchoire.
Peut-être que vous avez des troubles du sommeil. Des problèmes digestifs. De l’eczéma. Des crises d’asthme.
Votre corps exprime ce que vous refoulez.
Vous explosez ou vous implosez
Soit vous explosez. Vous criez. Vous claque des portes. Vous dites des choses blessantes que vous regrettez ensuite.
Soit vous implosez. Vous vous enfermez dans le silence. Vous vous coupez des autres. Vous sombrez dans la dépression.
Vous développez des comportements pour ne pas sentir
Peut-être que vous mangez pour ne pas ressentir. Vous travaillez sans arrêt pour ne pas penser. Vous scrollez sur les réseaux sociaux pour vous couper de vos émotions.
Ces comportements vous soulagent sur le moment. Mais ils ne règlent rien. Ils ne font qu’enterrer un peu plus profondément ce que vous refoulez.
Comment libérer vos émotions (vraiment)
Vous ne pouvez pas « gérer » vos émotions en les contrôlant. En les refoulant. En essayant de les faire taire.
La seule façon de vous libérer, c’est de les écouter. De les accueillir. De les libérer.
Arrêtez de vous dire que vous ne devriez pas ressentir ce que vous ressentez
Votre colère est légitime. Votre tristesse est légitime. Votre peur est légitime.
Même si les autres ne comprennent pas. Même si ça vous semble « exagéré ». Même si vous pensez que vous « devriez » être plus forte.
Vos émotions sont là pour une raison.
Elles vous disent que quelque chose a besoin d’attention. Qu’un besoin n’est pas comblé. Qu’une blessure demande à être guérie.
Donnez-vous la permission de ressentir
Quand une émotion monte, au lieu de la refouler, donnez-vous la permission de la sentir.
Pleurez si vous en avez besoin. Criez dans un oreiller si vous êtes en colère. Tremblez si vous avez peur.
Laissez l’émotion vous traverser.
Elle ne durera pas éternellement. Les émotions sont comme des vagues. Elles montent, elles atteignent un pic, et elles redescendent.
Mais si vous les bloquez, elles restent coincées.
L'hypnose humaniste pour libérer les émotions bloquées
Parfois, même en essayant de les accueillir, certaines émotions restent bloquées.
Parce qu’elles sont liées à des blessures anciennes. À des traumatismes non résolus. À des croyances profondément ancrées.
L’hypnose humaniste permet d’aller chercher ces émotions à la racine.
En hypnose, vous pouvez :
Identifier d’où vient l’émotion :
Cette colère que vous ressentez aujourd’hui est peut-être liée à une blessure d’enfance. Cette tristesse que vous n’arrivez pas à pleurer est peut-être liée à un deuil que vous n’avez jamais fait.
En remontant à l’origine de l’émotion, vous comprenez pourquoi elle est là. Et cette compréhension est déjà libératrice.
Libérer l’émotion figée :
Les émotions refoulées sont comme des énergies bloquées dans votre corps. En hypnose, vous pouvez les libérer. Les laisser sortir. Pleurer enfin cette tristesse que vous retenez depuis des années. Exprimer cette colère que vous avez toujours ravalée.
Une fois l’émotion libérée, vous vous sentez plus légère. Comme si un poids immense s’était enlevé de vos épaules.
Comprendre le message de l’émotion :
Chaque émotion porte un message. Chaque émotion vous dit quelque chose sur vos besoins.
Votre colère vous dit que vos limites ont été franchies. Que vous devez apprendre à dire non.
Votre tristesse vous dit que vous avez perdu quelque chose d’important. Que vous devez faire ce deuil.
Votre peur vous dit qu’il y a quelque chose que vous devez affronter. Ou qu’un besoin de sécurité n’est pas comblé.
En comprenant le message, vous pouvez agir. Pas pour « gérer » l’émotion. Mais pour répondre au besoin qu’elle révèle.
Transformer les schémas émotionnels :
Si vous avez l’habitude de refouler vos émotions depuis l’enfance, c’est devenu un schéma automatique. Vous ne savez même plus que vous le faites.
L’hypnose humaniste permet de transformer ces schémas. Pour que vous puissiez enfin vous autoriser à ressentir. À exprimer. À vivre pleinement.
Les femmes que j’accompagne me disent souvent : « J’ai l’impression de respirer à nouveau. De me sentir vivante pour la première fois depuis longtemps. »
Conclusion
Vous n’avez pas à porter seule le poids de toutes ces émotions refoulées.
Vous n’avez pas à continuer à vous épuiser à essayer de « gérer ». De « contrôler ». De « tenir le coup ».
Vos émotions ne sont pas vos ennemies. Ce sont vos alliées.
Elles vous disent ce dont vous avez besoin. Elles vous montrent où vous devez porter votre attention. Elles vous guident vers ce qui doit être guéri.
Et quand vous apprenez à les écouter, à les accueillir, à les libérer, vous vous reconnectez à vous-même. Vous retrouvez votre vitalité. Votre authenticité. Votre force.
« Les émotions sont des choses à l’intérieur de nous, des portes vers la vérité de ce que nous sommes. » — Rainer Maria Rilke
Si vous vous sentez submergée par vos émotions, si vous ne savez plus comment les gérer, je serais heureuse de vous accompagner pour les libérer en profondeur.
