Femme comprenant ses schémas amoureux répétitifs - Hypnose humaniste Cavaillon

Pourquoi Vous Tombez Toujours Sur Le Même Type d’Homme

Vous venez de rompre.

Encore.

C’est la troisième fois. La cinquième. Vous avez peut-être perdu le compte.

Les visages changent. Les prénoms sont différents. Mais au fond, c’est toujours la même histoire. Le même scénario. La même douleur quand ça se termine. Cette même sensation d’avoir déjà vécu tout ça.

Et cette question qui vous hante : pourquoi je retombe toujours sur le même type d’homme ?

Vos amies vous le disent. « Tu choisis mal. » Votre famille s’inquiète. « Change de profil. » Vous-même vous le répétez. « Je dois avoir un problème. »

Vous vous en voulez. Vous vous sentez stupide. Naïve. Incapable d’apprendre de vos erreurs.

Mais ce n’est pas de votre faute.

Ce n’est pas de la malchance. Ce n’est pas parce que vous êtes naïve. Ce n’est pas parce que vous « les attirez ».

C’est un schéma inconscient. Un mécanisme profond qui s’est mis en place il y a longtemps. Dans vos toutes premières relations. Dans ce que vous avez appris sur l’amour quand vous étiez enfant.

Et oui, vous pouvez vous en libérer. Mais ça demande de comprendre d’où ça vient. Et de travailler en profondeur.

Les hommes qui reviennent toujours dans votre vie

Vous allez peut-être vous reconnaître dans un de ces profils. Ou dans plusieurs.

Ce ne sont pas des descriptions cliniques. Ce sont des situations réelles que je rencontre régulièrement au cabinet. Des femmes comme vous, intelligentes, éduquées, qui ne comprennent pas pourquoi elles retombent toujours sur le même type d’homme.

L'homme qui vous trompe (ou qui finit toujours par vous tromper)

Il est charmeur. Il sait vous parler. Vous complimenter. Vous avez l’impression d’être importante pour quelqu’un, enfin.

Au début, tout est intense. Il vous fait sentir unique. Choisie. « Cette fois, c’est différent », vous vous dites.

Et puis vous découvrez qu’il vous trompe.

Parfois, il ne s’en cache même pas vraiment. Son téléphone traîne. Il est étrangement peu vigilant. Ou alors vous fouillez. Parce qu’au fond, vous avez déjà vécu ça. Vous connaissez les signes.

Quand vous le confrontez, il minimise. « C’était un écart ». « Je t’aime vraiment, c’est elle qui ne compte pas ». « C’est elle qui m’a dragué, je n’ai pas pu résister ».

Et vous restez.

Femme souffrant d'infidélité répétée - Hypnothérapie schémas amoureux Vaucluse

Parce que peut-être cette fois, vous serez celle qu’il va vraiment choisir. Si vous êtes assez patiente. Assez compréhensive. Assez aimante. Assez belle. Assez désirable.

Vous pensez que c’est à cause des autres femmes. Qu’elles le tentent. Qu’elles ne le laissent pas tranquille.

Vous lui trouvez des excuses. « Les hommes sont comme ça ». « C’est dans leur nature ». « Au moins il est honnête ».

Mais au fond, vous savez. Vous savez que vous n’êtes jamais vraiment l’élue. Vous êtes celle qui attend. Celle qui pardonne. Celle qui accepte les miettes.

Et quand cette relation se termine, vous retombez sur un autre homme qui vous trompe. Peut-être pas tout de suite. Peut-être pas de la même manière. Mais le schéma est là.

L'homme qui ne s'engage jamais vraiment

Au début, c’est passionnant. Il est libre, spontané, mystérieux. Il vous fait découvrir des choses. En quelques semaines, vous vous construisez déjà tout un avenir avec lui.

Vous tombez amoureuse. Pas de l’homme réel. Du rêve.

Puis progressivement, il s’éloigne.

Il appelle moins. Reprend ses activités, seul. Ses amis passent avant vous. Il a beaucoup de travail. Beaucoup de choses à gérer.

Vous ne vous voyez plus en semaine. Puis un week-end sur deux. Puis de moins en moins.

Vous ne réalisez même pas que vous n’êtes plus sa priorité. Vous l’excusez. « Le pauvre, il est très pris. » « Il traverse une période difficile. »

Un jour, vous avez besoin de lui. Vraiment besoin. Vous vous faites opérer. Vous traversez un deuil. Vous êtes malade. Mais il n’a pas le temps. Il est vraiment désolé.

Et même là, vous l’excusez encore.

Il vous parle de son ex. De cette longue relation qui l’a marqué. Il a du mal à digérer. « Le pauvre, il n’est pas prêt. » Vous devez être patiente.

Mais il ne s’engage jamais vraiment. Vous restez dans une zone grise. Ni vraiment ensemble, ni vraiment séparés. Vous attendez. Vous espérez. « Quand il sera prêt… » « Quand il aura réglé ses problèmes… »

Des mois passent. Des années, parfois. Et vous êtes toujours là, à attendre qu’il vous choisisse vraiment.

L'homme qui contrôle tout

Au début, vous avez peut-être aimé qu’il soit protecteur. Présent. Qu’il s’intéresse à vous. À votre vie. À ce que vous faites.

Puis progressivement, ça devient étouffant.

Il veut savoir où vous êtes. Avec qui. Pourquoi. À quelle heure vous rentrez. Il vous appelle plusieurs fois par jour. Il veut que vous répondiez immédiatement à ses messages.

Peut-être qu’il contrôle votre téléphone. Vos réseaux sociaux. Vos mails. « Si tu n’as rien à cacher, pourquoi tu refuses ? »

Il a des opinions sur tout ce qui vous concerne. Comment vous devriez vous habiller. Qui vous devriez fréquenter. Ce que vous devriez faire de votre carrière. Comment vous devriez éduquer vos enfants si vous en avez.

Ce n’est pas toujours direct. Parfois, c’est subtil. Une remarque par-ci. Un soupir par-là. Une moue désapprobatrice quand vous mentionnez cette amie qu’il n’aime pas.

Vous finissez par renoncer. À vos sorties. À vos amies. À vos envies. Pour avoir la paix. Pour éviter les conflits. Pour qu’il soit content.

Vous vous coupez de votre famille, de vos amis. Vous leur mentez même, parfois. Pour qu’ils ne sachent pas. Pour qu’ils ne s’inquiètent pas. Pour qu’ils ne vous jugent pas.

Et vous vous perdez.

Vous ne savez plus ce que vous voulez. Ce que vous aimez. Qui vous êtes en dehors de lui.

L'homme qui vous dévalorise constamment

Rien n’est jamais assez bien. Jamais tout à fait comme il faudrait.

C’est la façon dont vous vous habillez. Vos cheveux. Votre maquillage. Votre poids. Il fait des remarques. « Tu es sûre de vouloir porter ça ? » « Tu devrais peut-être aller à la salle plus souvent. »

Ou c’est votre façon d’être. Vous êtes trop sensible. Trop émotive. Trop exigeante. Trop compliquée. Trop intense. Trop… vous.

Il compare. Avec son ex. Avec ses collègues. Avec la femme de son ami. « Elle, au moins, elle fait du sport. » « Elle, elle ne se plaint jamais. » « Elle est toujours de bonne humeur. »

Femme dévalorisée dans sa relation - Hypnothérapie retrouver confiance Cavaillon

Vous essayez de vous améliorer. De correspondre à ce qu’il attend. Vous changez votre style. Vous surveillez ce que vous mangez. Vous censurez vos émotions. Vous vous retenez de demander, de pleurer, d’exprimer vos besoins.

Et malgré tous vos efforts, ce n’est jamais assez. Il trouve toujours quelque chose à redire. Un nouveau défaut. Une nouvelle chose à améliorer.

Vous vivez dans cette quête permanente de son approbation. Vous guettez le moment où enfin, il vous dira que vous êtes bien. Que vous êtes assez. Mais ce moment n’arrive jamais vraiment.

Peut-être qu’il ne vous insulte pas. Peut-être qu’il ne crie pas.

Mais il vous fait sentir, constamment, que vous n’êtes pas à la hauteur. Pas celle qu’il mérite. Pas celle qu’il voudrait vraiment.

L'homme qui manipule votre réalité

Au début, c’est le prince charmant. Le type parfait. Charismatique, sûr de lui. Il vous comprend comme personne.

Puis les choses changent.

Il fait des remarques sur vos choix. Sur vos amis. Sur votre famille. D’abord subtil. « Tu es sûre que c’est une bonne idée ? » « Tes amies ne sont pas vraiment de bon conseil. »

Puis ça s’intensifie.

Il vous dit que vous exagérez. Que vous êtes trop sensible. Que vous dramatisez. Vous lui racontez quelque chose qu’il a dit, qu’il a fait, et il nie. « Je n’ai jamais dit ça. » « Tu inventes. » « Tu as dû mal comprendre. »

Vous commencez à douter. De votre mémoire. De vos perceptions. De votre jugement.

Vous vous excusez pour des choses qui ne sont pas de votre faute. Vous marchez sur des œufs en permanence. Vous pesez chaque mot avant de parler. Vous anticipez ses réactions.

C’est ce qu’on appelle le gaslighting : une forme de manipulation psychologique où votre réalité est constamment niée.

L'homme indisponible émotionnellement

Physiquement, il est là. Il s’assoit à côté de vous. Il dort dans votre lit. Il vit peut-être même avec vous.

Mais il n’est pas vraiment là.

Vous pouvez discuter des heures de politique, de cinéma, de projets. Mais quand vous lui demandez comment il va, vraiment, il répond « ça va » et change de sujet.

Il ne vous demande jamais vraiment comment vous allez. Il ne remarque pas quand vous êtes triste. Il ne perçoit pas vos besoins. Ou s’il les perçoit, il ne sait pas quoi en faire.

Vous passez vos soirées à côté de lui en vous sentant profondément seule. Vous êtes en couple, mais vous avez l’impression d’être célibataire.

Vous essayez de parler. De créer du lien. De la profondeur. Mais il se ferme. Il se braque. Il vous dit que vous « intellectualisez » trop la relation. Que vous « compliquez tout ».

Vous avez l’impression de mendier son attention émotionnelle. De quémander un regard. Une vraie conversation. Un moment de connexion authentique.

Et quand vous lui en parlez, il vous dit que vous en demandez trop. Que vous êtes compliquée. Que les autres femmes ne posent pas autant de questions.

L'homme violent

Au début, vous ne voyez pas les signes. Ou vous les minimisez.

Ce n’est pas vraiment de la violence. C’est juste qu’il s’énerve parfois. Qu’il a du mal à gérer ses émotions. Qu’il a eu une enfance difficile.

La première fois qu’il vous pousse, qu’il crie, qu’il casse quelque chose, vous vous dites que c’était un accident. Que vous l’aviez provoqué. Que vous auriez dû faire attention.

Puis ça s’intensifie. Les insultes. Les menaces. Les objets qui volent. La main qui se lève. Le coup qui part.

Et après, il pleure.

Il vous supplie de lui pardonner. Il vous dit qu’il ne recommencera plus. Que c’est la dernière fois. Qu’il va changer. Qu’il vous aime tellement qu’il devient fou quand il a peur de vous perdre.

C’est ce qu’on appelle le cycle de la violence : tension, explosion, réconciliation. Encore et encore. Et à chaque cycle, l’explosion est un peu plus forte.

Vous marchez sur des œufs en permanence. Vous vous isolez. Vous pensez que c’est de votre faute.

Mais non. Vous ne méritez pas ça. Rien ne justifie la violence.

Ce n'est pas de votre faute

Vous vous demandez peut-être : « Mais pourquoi ? Pourquoi je retombe toujours sur le même type ? Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? »

Il ne va rien de travers chez vous.

Vous n’êtes pas stupide. Vous n’êtes pas naïve. Vous n’êtes pas masochiste.

Ce n’est pas parce que vous « choisissez mal ». Ce n’est pas de la malchance. Ce n’est pas parce que vous « les attirez ».

C’est un mécanisme inconscient.

Votre cerveau cherche ce qui lui est familier. Pas ce qui est bon pour vous. Pas ce qui est sain. Ce qui est familier.

Et la familiarité, pour votre cerveau, c’est rassurant. Même quand c’est toxique.

Vous n’avez pas décidé consciemment de retomber sur ces hommes. Quelque chose en vous reconnaît un schéma ancien. Et vous y retournez. Automatiquement.

Ce mécanisme s’est mis en place il y a longtemps. Dans votre enfance. Dans vos premières relations. Dans ce que vous avez appris sur l’amour quand vous étiez petite.

Maintenant, nous allons comprendre pourquoi.

Les 4 raisons profondes qui vous font répéter

Il y a quatre mécanismes psychologiques profonds qui expliquent pourquoi vous retombez toujours sur le même type d’homme. Ces mécanismes sont inconscients. Vous ne les choisissez pas.

1. Votre schéma d'attachement (ce que vous avez appris sur l'amour)

Quand vous étiez enfant, vous avez appris ce qu’était l’amour à travers vos premières relations. Principalement avec vos parents.

Dans les années 1950, un psychiatre anglais nommé John Bowlby a passé sa vie à étudier ces premiers liens. Il a découvert quelque chose de fascinant : ces premières relations créent en nous une sorte de « carte mentale » de l’amour.

Une façon de comprendre : « C’est quoi, l’amour ? C’est quoi, une relation ? Comment on se comporte avec quelqu’un qu’on aime ? »

Si vos parents étaient disponibles, attentifs, réconfortants quand vous aviez besoin d’eux, vous avez appris que l’amour, c’est la sécurité. La constance. La présence.

Mais si vos parents étaient imprévisibles, distants, critiques, absents, ou étouffants, vous avez appris autre chose.

Blessures enfance créent schémas amoureux répétitifs - Sophie Lucas Cavaillon

Si vous aviez un parent distant → vous êtes attirée par des hommes émotionnellement indisponibles

Vous avez passé votre enfance à essayer d’obtenir son attention. Son affection. Maintenant, vous retournez vers des hommes qui reproduisent cette distance. Parce que c’est familier. Parce que vous continuez à essayer d’obtenir cette connexion qui vous a manqué.

Si vous aviez un parent imprévisible → vous êtes attirée par des hommes qui vous font attendre

Parfois présent, parfois absent. Vous ne saviez jamais à quoi vous attendre. Maintenant, vous tombez amoureuse d’hommes qui ne s’engagent pas vraiment. Parce que l’incertitude, c’est votre carte de l’amour.

Si vous aviez un parent contrôlant → vous êtes attirée par des hommes contrôlants

Pas forcément un parent violent. Mais un parent qui surveillait tout. Qui décidait à votre place. Qui limitait votre liberté « pour votre bien ». Un parent intrusif, étouffant, qui ne vous laissait pas respirer.

Maintenant, vous retournez vers des hommes qui reproduisent ce climat. Parce que vous avez appris que l’amour, c’est renoncer à votre liberté. C’est laisser l’autre décider pour vous.

Si vous aviez un parent exigeant → vous êtes attirée par des hommes qui vous dévalorisent

Rien n’était jamais assez bien. Vous deviez être parfaite pour être aimée. Maintenant, vous choisissez des hommes dont vous cherchez désespérément l’approbation. Parce que c’est ce que vous connaissez.

Et maintenant, adulte, vous cherchez inconsciemment ce qui vous est familier. Pas parce que c’est bon pour vous. Mais parce que c’est ce que vous connaissez. Parce que votre cerveau reconnaît ce schéma et se dit : « Ah oui, ça, c’est l’amour. »

Si vous aviez un parent violent → vous êtes attirée par des hommes qui peuvent devenir violents, contrôlants ou manipulateurs

Vous avez grandi dans un environnement où la violence était « normale ». Où les cris, les insultes, parfois les coups, faisaient partie du quotidien. Vous avez appris très tôt à vous faire petite. À anticiper les humeurs. À marcher sur des œufs.

Maintenant, vous retournez inconsciemment vers des hommes qui reproduisent cette atmosphère de danger. Pas forcément de la violence physique. Parfois, c’est un manipulateur qui détruit votre réalité. Parfois, c’est un homme contrôlant qui vous étouffe. Parfois, c’est quelqu’un qui vous dévalorise constamment.

La forme change, mais le fond est le même : un environnement où vous n’êtes pas en sécurité. Où vous devez anticiper. Faire attention. Vous adapter pour survivre.

Parce que c’est ce que vous connaissez. Parce que vous avez appris que l’amour, c’est aussi avoir peur. Que l’amour, c’est marcher sur des œufs. Que l’amour, c’est se faire toute petite.

2. Vos blessures non guéries (ce que vous essayez de réparer)

Dans les années 1920, Sigmund Freud a observé quelque chose d’étrange : certaines personnes reproduisent sans cesse les mêmes situations douloureuses. Comme si une force invisible les poussait à revivre ce qui les fait souffrir.

Il a appelé ça la compulsion de répétition.

Ce n’est pas du masochisme. C’est un mécanisme de survie psychique. Votre inconscient essaie de résoudre un traumatisme ancien en le rejouant.

Vous retombez sur des hommes qui vous trompent parce qu’inconsciemment, vous essayez de réparer cette blessure originelle. « Cette fois, je vais être assez bien pour qu’il me choisisse vraiment. »

Vous retombez sur des hommes indisponibles parce qu’inconsciemment, vous essayez de faire s’ouvrir quelqu’un qui ne s’ouvrira pas. « Cette fois, je vais réussir à obtenir son attention. »

Vous retombez sur des hommes qui vous dévalorisent parce qu’inconsciemment, vous essayez d’obtenir enfin cette validation. « Cette fois, je vais être assez parfaite pour être aimée. »

Sauf que ça ne fonctionne pas.

Vous ne pouvez pas guérir une blessure d’enfance en la rejouant avec un partenaire adulte. Vous ne pouvez pas obtenir d’un homme émotionnellement indisponible ce que votre père ne vous a jamais donné.

Mais votre inconscient continue d’essayer. Encore et encore. En espérant que cette fois, ce sera différent.

3. Votre estime de vous (ce que vous pensez mériter)

Si votre estime de vous est faible, vous acceptez des comportements inacceptables.

Vous pensez que c’est déjà bien. Que vous n’aurez pas mieux. Que vous devriez être reconnaissante qu’il soit avec vous.

Vous vous contentez de miettes. D’un homme qui vous appelle une fois par semaine. D’un homme qui vous trompe mais qui « vous aime quand même ». D’un homme qui vous critique mais qui « le fait pour votre bien ».

Vous ne posez pas vos limites. Vous ne dites pas non. Vous ne partez pas quand vous devriez partir.

Parce qu’au fond, vous ne pensez pas mériter mieux.

Cette faible estime vient souvent de messages reçus dans l’enfance :

« Tu ne fais jamais rien de bien. »

« Tu es décevante. »

« Tu aurais pu faire mieux. »

« Regarde ta sœur, elle au moins… »

Ces messages se sont ancrés en vous. Et maintenant, vous les rejouez dans vos relations. Vous choisissez des hommes qui confirment ce que vous pensez déjà de vous-même : que vous n’êtes pas assez.

Et paradoxalement, quand un homme vous traite bien, vous ne savez pas quoi en faire. Ça ne vous est pas familier. Vous vous ennuyez. Vous trouvez qu’il est « trop gentil ». Qu’il manque de caractère.

Ce qui vous attire, c’est ce qui confirme votre blessure. Pas ce qui la guérit.

4. Le besoin de "sauver" (le rôle que vous jouez)

Si vous avez été l’enfant responsable dans votre famille, vous êtes peut-être attirée par des hommes à « réparer ».

Des hommes qui ont des problèmes. Des blessures. Des difficultés. Et vous pensez : « Je vais l’aider. Je vais le sauver. »

Peut-être qu’enfant, vous deviez vous occuper d’un parent. Émotionnellement. Physiquement. Vous étiez le parent de votre parent.

Ou peut-être que vous deviez gérer les conflits entre vos parents. Être la médiatrice. Celle qui arrange tout.

Maintenant, adulte, vous reproduisez ce rôle dans vos relations amoureuses.

Vous choisissez des hommes qui ont besoin d’aide. Des hommes qui sortent d’une relation difficile. Des hommes qui ont des addictions. Des hommes qui sont « perdus » et qui ont besoin de vous pour « se retrouver ».

Vous confondez le rôle de sauveuse avec l’amour.

Vous pensez : « Si je l’aide assez, il va changer. Il va devenir l’homme que je veux qu’il soit. »

Mais il ne change pas. Ou s’il change temporairement, il retombe toujours dans les mêmes schémas.

Et vous ? Vous êtes épuisée. Vidée. Vous donnez, donnez, donnez. Mais vous ne recevez jamais vraiment.

C’est ce qu’on appelle le triangle de Karpman : vous êtes la sauveuse, lui la victime. Et quand vous en avez marre, vous devenez la victime. Et lui devient le persécuteur ou il trouve une autre sauveuse.

Ce n’est pas de l’amour. C’est un rôle. Et vous ne pouvez pas construire une relation saine sur un rôle.

La boucle qui se répète

Voici comment le schéma se maintient en place :

  1. Vous manquez de quelque chose. Être choisie. Être valorisée. Liberté. Sécurité. Connexion.
  2. Vous choisissez un homme qui incarne ce manque. Il représente la solution. Enfin, vous allez recevoir ce qui vous a toujours manqué.
  3. Mais il ne peut pas vous le donner. Parce que ça doit venir de vous. De l’intérieur. Pas de l’extérieur.
  4. Pire : il va vous retirer le peu que vous aviez. Le manipulateur isole. Celui qui dévalorise détruit votre confiance. Celui qui fuit ne s’engage jamais. Celui qui trompe ne vous choisit pas vraiment.
  5. Vous vous videz encore plus. Le manque s’approfondit.
  6. Vous cherchez à nouveau à l’extérieur. Un autre homme qui incarnera ce dont vous manquez.
  7. La répétition recommence.

Vous tombez amoureuse du rêve, pas de l’homme réel.

Vous vous enflammez dès le début. Vous vous construisez tout un avenir. Le rêve de ENFIN recevoir ce qui vous a toujours manqué. D’être enfin choisie. Enfin valorisée. Enfin en sécurité.

Vous vous attachez à ce rêve. Plus qu’à l’homme lui-même.

Et quand les premiers signes apparaissent, vous ne les voyez pas. Ou vous les ignorez. Parce que vous ne pouvez pas renoncer au rêve.

Comment Sortir De La Répétition

Vous attendez peut-être que je vous donne une liste de « signaux d’alerte à repérer ». Ou un « guide pour choisir le bon partenaire ».

Mais ce n’est pas comme ça que ça fonctionne.

Le problème n’est pas que vous choisissez mal. Le problème est la blessure qui vous fait choisir.

Vous pouvez apprendre tous les signes avant-coureurs du monde. Vous pouvez « décider » de choisir un autre type d’homme. Mais tant que la blessure est là, tant que le manque est là, vous reproduirez le même schéma.

Peut-être avec un visage différent. Peut-être sous une forme légèrement différente. Mais le mécanisme profond restera le même.

Prenez conscience de la récurrence

La première chose à faire : identifier la répétition.

« Tiens. C’est vrai que mes trois dernières relations, c’était avec des hommes qui… »

Peut-être qu’ils étaient tous indisponibles. Ou tous critiques. Ou tous infidèles.

Le simple fait de voir cette répétition, c’est déjà énorme.

Parce que tant que vous ne voyez pas le schéma, vous pensez que c’est juste « de la malchance ».
Ou « les hommes sont comme ça ». Ou « je choisis mal ».

Mais quand vous identifiez la récurrence, quelque chose change.

Vous ne pouvez peut-être pas encore comprendre POURQUOI. C’est normal. Les racines sont enfouies dans l’inconscient et vous n’y avez pas accès.

Mais vous pouvez reconnaître que ça se répète. Et c’est le premier pas. Le plus important.

Celui qui ouvre la porte à tout le reste.

Arrêtez de vous blâmer

Vous n’êtes pas stupide. Vous n’êtes pas faible. Vous n’êtes pas naïve.

Vous avez des blessures qui créent des manques qui créent des schémas.

Et ces blessures ne sont pas de votre faute. Vous étiez un enfant. Vous n’aviez aucun contrôle sur ce qui vous arrivait. Sur la façon dont vos parents vous aimaient (ou ne vous aimaient pas).

Maintenant, adulte, vous portez ces blessures. Et elles influencent vos choix. Sans que vous le décidiez consciemment.

Mais vous n’êtes pas condamnée à répéter. Vous pouvez guérir ces blessures. Vous pouvez transformer ces schémas.

Donnez-vous à vous-même ce que vous cherchez à l'extérieur

La seule vraie solution : vous donner à vous-même ce que vous cherchez désespérément chez un homme.

Si vous manquez du sentiment d’être l’élue :

Arrêtez d’attendre qu’un homme vous choisisse pour vous sentir importante. Choisissez-vous vous-même.

Concrètement : Prenez des décisions pour VOUS. Réservez-vous du temps non négociable. Le dimanche matin, c’est votre temps. Votre cours de danse, votre lecture, votre balade. Peu importe ce que quelqu’un d’autre veut faire. Traitez vos propres besoins comme une priorité, pas comme ce qui passe après tout le reste.

Faites des choses que vous aimez, seule, sans attendre qu’on vous accompagne. Allez au restaurant seule. Au cinéma seule. En voyage seule si vous en avez envie. Prouvez-vous que vous n’avez pas besoin d’être « choisie » par quelqu’un pour vivre pleinement.

Si vous manquez d’être valorisée :

Arrêtez d’attendre la validation externe pour vous sentir bien.

Concrètement : Tenez un journal de vos réussites. Chaque soir, notez trois choses dont vous êtes fière. Pas des choses énormes. Des petites choses. « J’ai dit non à quelqu’un aujourd’hui. » « J’ai fini ce dossier difficile. » « J’ai été gentille avec moi-même quand j’ai fait une erreur. »

Arrêtez de vous comparer aux autres. Quand vous scrollez Instagram et que vous commencez à vous sentir nulle, fermez. Écrivez plutôt trois qualités que vous avez. Et lisez-les à voix haute.

Entourez-vous de personnes qui vous valorisent. Pas qui vous flattent. Qui reconnaissent vraiment qui vous êtes. Et éloignez-vous de celles qui vous rabaissent, même « pour rire ».

Si vous manquez de liberté :

Arrêtez de demander la permission pour vivre votre vie.

Concrètement : Commencez petit. Sortez voir cette amie sans demander si « c’est ok ». Achetez cette robe qui vous plaît sans demander l’avis de personne. Prenez cette décision professionnelle parce que VOUS le voulez.

Si vous êtes en couple et que vous vous surprenez à demander la permission pour des choses normales (voir des amies, acheter quelque chose, sortir), posez-vous la question : « Est-ce que je lui demanderais son avis si je voulais aller faire les courses ? Non. Alors pourquoi je demande pour ça ? »

Réappropriez-vous vos décisions. Une par une.

Si vous manquez de sécurité :

Arrêtez de chercher la sécurité dans une relation. Créez-la en vous.

Concrètement : Construisez votre indépendance. Financière d’abord. Si vous dépendez financièrement de quelqu’un, trouvez comment gagner votre propre argent. Même un petit peu. Même un job à temps partiel. Cette indépendance financière vous donnera un début de sécurité.

Créez votre propre routine stable. Levez-vous à la même heure. Prenez soin de vous. Mangez bien. Faites du sport. Ces petites routines créent un sentiment de stabilité intérieure. Vous n’avez pas besoin que quelqu’un soit constant pour VOUS être constante avec vous-même.

Créez votre réseau de sécurité : des amies sur qui compter. Des personnes qui seront là si ça va mal. Pas un homme qui sera peut-être là. Des personnes fiables.

Si vous manquez de connexion émotionnelle :

Arrêtez de chercher cette connexion chez un homme qui ne peut pas vous la donner. Connectez-vous d’abord à vous-même.

Concrètement : Prenez 10 minutes par jour pour vous demander : « Comment je me sens là, maintenant ? » Pas « comment je devrais me sentir ». Comment vous vous sentez vraiment. Triste ? En colère ? Fatiguée ? Joyeuse ? Nommez l’émotion. Ne la jugez pas. Juste : « Ah ok, je me sens comme ça. »

Tenez un journal émotionnel. Écrivez ce qui vous traverse. Sans censure. Sans vous dire « je ne devrais pas ressentir ça ».

Et trouvez des personnes avec qui vous pouvez avoir de vraies conversations. Pas superficielles. Profondes. Des amies, un thérapeute, un groupe de parole. Des personnes qui savent écouter vraiment.

Mais on ne se « donne » pas tout ça comme on prend une décision.

« Allez, maintenant je vais m’aimer. » « Maintenant je vais avoir confiance. » Ça ne marche pas comme ça.

Ces manques ne sont pas dans votre tête. Ils sont ancrés dans votre corps. Dans votre mémoire émotionnelle. Dans votre inconscient.

Ces actions concrètes aident. Elles sont un début. Mais pour vraiment transformer le schéma à la racine, il faut aller plus profond.

Faites le travail en profondeur

Pour vraiment sortir du schéma répétitif, il faut aller à la source. À la blessure d’origine.

Pas juste comprendre intellectuellement « Ah oui, je manque de ça à cause de mon enfance ». Mais vraiment aller réparer cette blessure. Transformer ce manque. Libérer les émotions figées.

C’est un travail en profondeur. Pas une recette miracle. Pas une solution en trois étapes.

C’est comprendre d’où vient le schéma. Identifier vos blessures spécifiques. Reconnaître ce que vous cherchez inconsciemment à l’extérieur. Et transformer ça de l’intérieur.

C’est long ? Oui. Plusieurs mois. Parfois plus. Mais c’est le seul chemin pour vraiment vous libérer.

Quand le schéma se brise

Quand vous faites ce travail, quelque chose de fascinant se produit.

Vous n’avez plus besoin de « vous forcer » à choisir différemment. Vous n’avez plus besoin de faire attention aux signaux d’alerte en vous forçant à les voir.

Naturellement, vous ne serez plus attirée par ces profils.

Ou si vous les rencontrez, vous les verrez immédiatement pour ce qu’ils sont. Et vous partirez. Sans culpabilité. Sans vous accrocher au rêve. Sans vous dire « peut-être que lui c’est différent ».

Ce qui vous attirait chez eux, c’était le manque qu’ils incarnaient. Une fois que vous avez comblé ce manque de l’intérieur, ils n’ont plus aucun pouvoir sur vous.

Vous pouvez enfin choisir un partenaire pour ce qu’il est vraiment. Pas pour ce qu’il représente. Pas pour le rêve qu’il incarne.

L'hypnose humaniste pour transformer les schémas

L’hypnose humaniste est particulièrement efficace pour ce travail en profondeur.

Elle vous permet d’accéder directement aux blessures sources. Celles qui ont créé ces manques. Ces schémas de sélection.

En hypnose humaniste, vous restez consciente et actrice. Ce n’est pas quelqu’un qui « répare » à votre place. C’est vous qui allez, accompagnée, revisiter ces moments où le manque s’est créé.

Ces moments où vous avez intégré que vous deviez mériter l’amour. Que vous n’étiez pas la priorité. Que vous deviez être parfaite. Que votre réalité ne comptait pas.

Et c’est vous qui transformez. Qui réparez. Qui vous donnez enfin ce qui vous a manqué.

Ça ne se fait pas en une séance. Les schémas amoureux répétitifs sont profondément ancrés. Ils viennent de loin. Ils ont été construits pendant des années, parfois des décennies.

Mais à chaque séance, vous démantelez un peu plus le mécanisme. Vous libérez un peu plus d’espace pour autre chose. Pour des choix conscients. Pour des relations saines.

L’hypnose humaniste permet aussi de transformer les croyances limitantes qui maintiennent le schéma en place. « Je ne mérite pas d’être vraiment aimée. » « L’amour, c’est forcément compliqué. » « Je dois me battre pour être choisie. » « Si je dis non, je vais perdre l’autre. »

Ces croyances ne sont pas que des pensées. Elles sont des certitudes émotionnelles. Et c’est au niveau émotionnel qu’il faut les transformer.

Les femmes que j’accompagne me disent souvent après quelques mois : « Je ne comprends même plus ce qui m’attirait chez ces hommes-là. »

C’est ça, la vraie libération.

Vous pouvez vous déprogrammer

Oui, vous avez été programmée.

Par votre enfance. Par vos premières relations. Par ce que vous avez appris sur l’amour quand vous étiez petite.

Ce n’est pas une fatalité. Ce n’est pas une malédiction.

Ce qui se programme se déprogramme.

Ça demande du courage, oui. Du temps, oui. De la patience avec vous-même, oui.

Mais un jour, vous rencontrerez quelqu’un et vous ne tomberez pas amoureuse du rêve. Vous verrez l’homme pour ce qu’il est vraiment. Sans projection. Sans besoin désespéré qu’il comble vos manques.

Et ce jour-là, vous saurez que vous êtes libre.

Libre de choisir. Libre d’être vous-même. Libre de construire quelque chose de sain.

Séance hypnose humaniste transformer schémas amoureux - Sophie Lucas Cavaillon Vaucluse

« Aimer, c’est se réconcilier avec sa propre histoire. » — Christiane Singer

Si vous reconnaissez ces schémas dans votre vie et que vous êtes prête à les transformer en profondeur, je serais heureuse de vous accompagner sur ce chemin.

Mis à jour le 1 novembre 2025