IVG émotions difficiles - Accompagnement bienveillant hypnose humaniste Cavaillon

IVG : Apaiser Les Émotions Que Personne Ne Comprend

Personne ne vous a prévenue que ça serait comme ça.

On vous a expliqué la procédure médicale. On vous a dit que c’était votre droit. On vous a peut-être soutenue. Ou peut-être pas.

Mais personne ne vous a dit que des mois, des années plus tard, vous pleureriez encore. Que vous vous réveilleriez certaines nuits en pensant à cette date. Que vous vous demanderiez « et si… ».

Personne ne vous a dit que vous auriez le droit de souffrir.

Parce que dans notre société, on parle de l’IVG comme d’un droit (et c’en est un). Comme d’une décision médicale (et c’en est une). Mais on parle rarement de ce qui vient après. De ce que vous ressentez. De cette douleur silencieuse que vous portez seule.

Vous vous dites peut-être : « Je n’ai pas le droit de souffrir. J’ai choisi. » Ou : « C’était la bonne décision. Pourquoi je me sens si mal ? »

Vous avez le droit de ressentir tout ce que vous ressentez.

La culpabilité. La tristesse. La colère. La honte. Le soulagement aussi, parfois mêlé à la culpabilité. Toutes ces émotions contradictoires qui vous déchirent.

Vous n’êtes pas folle. Vous n’êtes pas seule. Et non, vous n’avez pas à « juste passer à autre chose ».

Ce que vous ressentez vraiment

Après une IVG, vous traversez peut-être un tsunami émotionnel. Des émotions complexes, contradictoires, difficiles à comprendre et encore plus difficiles à exprimer.

Parce que dans votre entourage, certains pensent que « c’est fini, tu peux avancer maintenant ». D’autres ne savent même pas que vous avez vécu ça. Vous portez ce poids en silence.

La culpabilité : cette voix qui ne s'arrête jamais

« J’aurais dû être plus forte. »

« J’aurais pu le garder. »

« J’ai abandonné une vie. »

Cette voix dans votre tête ne s’arrête jamais. Elle vous reproche cette décision, encore et encore. Même si rationnellement, vous savez que c’était la meilleure option à ce moment-là.

Peut-être que vous n’aviez pas le choix. Pas les moyens financiers. Pas la stabilité. Pas le soutien. Pas la santé. Pas l’âge. Pas la relation. Pas la force.

Apaiser la culpabilité après une IVG - Hypnose humaniste Sophie Lucas

Mais la culpabilité, elle, ne raisonne pas.

Elle vous murmure que vous auriez pu faire autrement. Que d’autres femmes y arrivent. Que vous êtes égoïste. Que vous ne méritez pas d’être heureuse maintenant.

Peut-être que vous pensez à cet embryon. À ce qu’il serait devenu. À l’âge qu’il aurait aujourd’hui. À quoi il ressemblerait.

Cette culpabilité est une des émotions les plus difficiles à porter.

Parce qu’elle s’accompagne souvent d’un sentiment d’échec. Échec de la femme que vous pensiez être. Échec de vos valeurs. Échec de votre capacité à « tout gérer ».

Et personne ne vous dit que cette culpabilité est normale. Que beaucoup de femmes la ressentent. Que vous n’êtes pas une « mauvaise personne » parce que vous la ressentez.

La tristesse : un deuil que personne ne reconnaît

Faire le deuil après une IVG - Accompagnement hypnothérapie Cavaillon

Vous pleurez. Mais vous ne savez pas toujours pourquoi.

Parce que ce n’était « pas vraiment un bébé ». Parce que « vous avez fait le bon choix ». Parce que « c’est mieux comme ça ».

Mais vous, vous savez que vous avez perdu quelque chose.

Pas seulement un embryon. Mais un futur. Une possibilité. Un rêve, peut-être. Ou simplement une partie de vous-même.

Cette tristesse est un deuil silencieux. Un deuil qu’on ne vous autorise pas toujours à faire.

Personne ne vous envoie de condoléances. Personne ne vient vous serrer dans ses bras en disant « je suis désolée pour ta perte ». Personne n’organise de cérémonie. Personne ne vous demande « comment tu vas, vraiment ? ».

Alors vous faites ce deuil seule. Dans le silence. Dans la solitude.

Peut-être que vous vous demandez comment votre vie aurait été différente. Peut-être que vous calculez l’âge qu’il aurait eu. Peut-être que vous pleurez à chaque anniversaire de l’IVG, sans en parler à personne.

Cette tristesse est légitime. Ce deuil est réel.

Même si personne autour de vous ne le comprend. Même si on vous dit « mais c’était juste un amas de cellules ». Même si on minimise ce que vous vivez.

Vous avez le droit de pleurer ce qui n’a pas pu être.

La colère : cette rage que vous ne savez pas où mettre

Vous êtes peut-être en colère. Contre vous-même. Contre la vie. Contre l’injustice de cette situation.

Contre le fait d’avoir dû faire ce choix.

Peut-être que vous êtes en colère contre ce destin qui ne vous a pas laissé d’autre option. Contre cette situation financière qui vous a coincée. Contre ce timing impossible. Contre cette relation qui n’était pas stable. Contre cette vie qui ne vous a pas donné les moyens de garder cet enfant.

Peut-être que vous êtes en colère contre cet âge qui n’était « pas le bon ». Trop jeune. Ou trop vieille. Contre ce projet professionnel qui venait juste de démarrer. Contre ces études qui n’étaient pas finies.

Libérer la colère après une IVG - Hypnose humaniste Vaucluse

Ou peut-être que vous êtes en colère contre vous-même.

Contre cette partie de vous qui n’a pas su anticiper. Qui n’a pas fait assez attention. Qui s’est retrouvée dans cette situation. Qui n’a pas été assez forte, assez courageuse, assez organisée.

Cette colère, vous ne savez pas toujours où la mettre. Alors elle reste en vous. Elle vous ronge. Elle ressort parfois de manière disproportionnée, dans des situations qui n’ont rien à voir.

Cette colère est une émotion importante. Elle vous dit que quelque chose n’était pas juste. Qu’il y a eu une injustice. Que vous auriez voulu que les choses soient différentes.

Et elle a besoin d’être entendue. Exprimée. Libérée.

La honte : ce secret que vous ne pouvez pas dire

Dissoudre la honte après une IVG - Accompagnement bienveillant

Vous n’en avez peut-être jamais parlé à personne.

Pas à vos parents. Pas à vos amies. Peut-être même pas à votre partenaire actuel.

Parce que vous avez honte.

Honte de ce que les autres pourraient penser. Honte de ne pas correspondre à l’image de la « bonne femme », de la « bonne mère potentielle ». Honte d’avoir fait « ça ».

Cette honte vous isole. Elle vous fait croire que vous êtes seule. Que vous êtes différente. Que vous portez quelque chose d’inavouable.

Peut-être que vous venez d’une famille conservatrice. Où l’avortement est un tabou. Où on ne parle pas de ces choses-là. Où vous savez que si vous le disiez, vous seriez jugée, rejetée, condamnée.

Alors vous gardez ce secret. Et ce secret pèse. Chaque jour un peu plus.

À chaque réunion de famille. À chaque conversation sur les enfants. À chaque question « Et toi, tu en veux des enfants ? ».

Cette honte vous coupe de vous-même et des autres.

Elle vous empêche de demander de l’aide. Elle vous empêche de vous confier. Elle vous maintient dans la solitude.

Et le pire, c’est qu’elle vous fait croire que vous méritez de souffrir en silence. Que c’est le prix à payer. Que vous n’avez pas le droit de demander de l’aide pour quelque chose que « vous avez choisi ».

Quand la souffrance est amplifiée

Certaines situations rendent l’IVG encore plus difficile à vivre. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de la perte, mais aussi des circonstances qui ont entouré cette décision.

Quand l'IVG fait suite à un viol

Si vous avez avorté après un viol, vous portez un double traumatisme.

Le viol lui-même. Et l’IVG qui en découle.

Votre corps a été violé. Et maintenant, il porte les conséquences de cette violence. Vous devez faire face à une grossesse que vous n’avez jamais voulue, issue d’un acte auquel vous n’étiez pas consentante.

L’IVG peut être un soulagement. Mais elle ravive aussi la trahison, l’impuissance, la douleur du viol.

Peut-être que vous vous sentez coupable d’avoir « tué » cet embryon, même si rationnellement vous savez que vous n’aviez pas le choix. Peut-être que vous vous demandez si vous auriez pu le garder malgré tout. Peut-être que vous vous sentez sale, abîmée, détruite.

Ce que vous avez vécu n’est pas juste. Vous avez le droit de ressentir de la colère, de la tristesse, du dégoût. Vous avez le droit de pleurer cette double violence.

Et vous avez besoin de vous réapproprier votre corps. De reconstruire votre sentiment de sécurité. De retrouver votre pouvoir personnel.

Quand l'IVG a été imposée

Peut-être que vous n’avez pas vraiment choisi.

Peut-être que votre partenaire vous a dit « Si tu le gardes, je te quitte ». Peut-être que vos parents ont dit « Tant que tu vis sous notre toit, tu avortes ». Peut-être qu’on vous a mise devant un ultimatum impossible.

Et vous avez cédé.

Aujourd’hui, vous vous en voulez d’avoir cédé. Vous vous dites : « J’aurais dû être plus forte. J’aurais dû dire non. J’aurais dû le garder malgré tout. »

Vous êtes en colère. Contre ceux qui vous ont forcée. Contre votre partenaire qui vous a mise devant ce chantage. Contre vos parents qui ne vous ont pas soutenue. Contre cette société qui ne vous a pas donné les moyens de dire non.

Et vous êtes en colère contre vous-même. Pour avoir cédé. Pour ne pas vous être affirmée. Pour avoir choisi de garder une relation, un toit, plutôt que cet enfant.

Vous pleurez cet enfant que vous auriez peut-être voulu garder. Vous pleurez cette décision qui ne vous appartenait pas. Vous pleurez cette autonomie qu’on vous a retirée.

Cette IVG vous a retiré votre droit de décider pour votre propre corps. Et cette perte d’autonomie laisse des traces profondes.

Peut-être que depuis, vous avez du mal à vous affirmer dans d’autres domaines de votre vie.
Peut-être que vous avez perdu confiance en votre capacité à prendre des décisions.
Peut-être que vous ne faites plus confiance à ceux qui vous ont poussée à avorter.

Vous avez le droit d’être en colère. Vous avez le droit de ressentir cette injustice. Vous avez le droit de pleurer ce choix qui ne vous appartenait pas.

Quand il s'agit d'une Interruption Médicale de Grossesse (IMG)

Si vous avez dû interrompre une grossesse pour des raisons médicales, votre douleur est d’une autre nature.

Vous avez perdu un enfant que vous vouliez. Un enfant que vous aviez peut-être déjà imaginé, nommé, aimé. Un enfant dont vous aviez déjà senti les premiers mouvements. Pour qui vous aviez déjà commencé à préparer une chambre.

Et cette perte n’était pas un choix. Elle vous a été imposée par les circonstances. Par une malformation grave. Par un danger pour votre propre vie.

Vous n’avez pas eu le temps de vous préparer. Vous n’avez pas eu le temps de dire au revoir. On vous a annoncé une mauvaise nouvelle, et quelques jours plus tard, il n’était plus là.

Cette souffrance est immense.

Vous êtes en colère contre ce destin cruel. Contre cette injustice. Pourquoi vous ? Pourquoi cet enfant ? Pourquoi maintenant ?

Peut-être que vous vous sentez coupable. « Je n’ai pas su le protéger. » « C’est de ma faute s’il était malade. » « J’aurais dû faire plus attention pendant la grossesse. »

Rien de tout ça n’est vrai. Vous n’êtes pas responsable de ce qui s’est passé. Vous avez pris la décision la plus difficile, la plus courageuse, par amour pour cet enfant et pour vous-même.

Mais la culpabilité irrationnelle est là quand même. Et le deuil est immense.

Vous pleurez non seulement la perte de cet enfant, mais aussi la perte de tous les projets, de tous les rêves que vous aviez construits autour de lui.

Comment apaiser ce que vous ressentez

Vous ne pouvez pas « juste oublier ». Vous ne pouvez pas « juste passer à autre chose ».

Mais vous pouvez apaiser cette douleur. Vous pouvez vous libérer de ce poids.

Donnez-vous la permission de ressentir

La première étape, c’est d’arrêter de vous interdire de souffrir.

Vous avez le droit de ressentir ce que vous ressentez.

Même si vous avez « choisi ». Même si c’était « la bonne décision ». Même si ça fait des années. Même si les autres ne comprennent pas.

Vos émotions sont légitimes. Elles ne font pas de vous quelqu’un de faible. Elles ne remettent pas en question votre décision. Elles sont simplement là, et elles méritent d’être écoutées.

Donnez-vous du temps. Donnez-vous de l’espace. Pleurez si vous en avez besoin. Criez si vous en avez besoin. Écrivez si ça vous aide.

Ne refoulez plus.

Brisez le silence

Vous portez peut-être ce poids seule depuis des mois, des années.

Vous n’avez pas à le porter seule.

Trouvez une personne de confiance. Une amie bienveillante. Un thérapeute. Un groupe de parole. Quelqu’un à qui vous pourrez dire : « J’ai vécu une IVG. Et je souffre. »

Briser le silence, c’est briser la honte. C’est vous reconnecter aux autres. C’est vous rappeler que vous n’êtes pas seule, que d’autres femmes ont vécu la même chose, et qu’elles comprennent.

Apaiser les émotions après une IVG - Hypnose humaniste Sophie Lucas Cavaillon

Vous n’avez pas à tout garder en vous. Vous avez le droit de demander de l’aide.

L'hypnose humaniste pour libérer les émotions bloquées

Parfois, même en parlant, même en pleurant, les émotions restent bloquées.

Parce qu’elles sont ancrées profondément dans votre inconscient. Parce qu’elles sont liées à des blessures plus anciennes. Parce que la culpabilité, la honte, la tristesse sont devenues des croyances (« Je ne mérite pas d’être heureuse », « Je suis une mauvaise personne »).

L’hypnose humaniste permet d’aller chercher ces émotions à la racine.

En hypnose, vous pouvez :

Libérer la culpabilité :
Identifier d’où vient cette culpabilité. Comprendre qu’elle ne reflète pas la réalité. Vous pardonner. Vous réconcilier avec la décision que vous avez prise avec les ressources que vous aviez à ce moment-là.

Faire le deuil :
Honorer ce qui a été perdu. Dire au revoir. Transformer cette perte en quelque chose de plus apaisé. Vous autoriser à continuer à vivre, même avec cette cicatrice.

Libérer la colère :
Exprimer cette colère refoulée. Comprendre ce qu’elle vous dit. Récupérer votre pouvoir personnel. Vous affirmer à nouveau.

Dissoudre la honte :
Déconstruire cette honte qui vous isole. Vous reconnecter à votre valeur profonde. Comprendre que vous n’avez pas à porter ce poids seule.

Transformer les croyances :
Si vous avez développé des croyances comme « Je ne mérite pas d’être heureuse » ou « Je suis une mauvaise personne », l’hypnose permet de les transformer. Pour que vous puissiez enfin vous autoriser à vivre pleinement.

Les femmes que j’accompagne me disent souvent après quelques séances : « C’est comme si un poids immense s’était enlevé de mes épaules. Je peux enfin respirer. »

Conclusion

Simone Veil disait que personne ne recourait à l’avortement de gaieté de cœur. Cette phrase résonne encore aujourd’hui.

Vous n’avez pas pris cette décision à la légère. Et vous avez le droit de souffrir.

Votre souffrance n’est pas une faiblesse. Elle n’invalide pas votre décision. Elle est simplement la trace d’une expérience difficile, d’une perte, d’un deuil que notre société ne reconnaît pas toujours.

Mais vous, vous savez qu’elle est là. Et elle mérite d’être apaisée.

Vous n’avez pas à porter ce poids seule. Vous n’avez pas à vivre dans la culpabilité, la honte, la tristesse pour le reste de votre vie.

Vous avez le droit de guérir. Vous avez le droit de vous libérer. Vous avez le droit de continuer à vivre pleinement.

Se libérer du poids d'une IVG - Hypnothérapie bienveillante Vaucluse

« C’est dans la profondeur de l’épreuve que se révèle la grandeur de l’âme. » — Paulo Coelho

Si vous portez encore le poids d’une IVG et que vous sentez qu’il est temps de vous en libérer, je serais heureuse de vous accompagner sur ce chemin de guérison.

Mis à jour le 28 octobre 2025